La Statuaire

Autour du château plusieurs œuvres très intéressantes. Dans la cour carrée, la fontaine « des 3 grâces », en fonte, est repeinte régulièrement, deux énormes sphinges en pierre encadrent l’allée qui descend du grand portail vers la façade sud du château. Quant à la façade nord, la balustrade en demi-cercle qui en limite le perron, est ornée de deux groupes de Marmousets. Ils sont en marbre de grande valeur, d’un côté 2 enfants joufflus et le dauphin qui symbolise l’eau, de l’autre c’est l’aigle, image de l’air, du vent, qui accompagne deux chérubins non moins dodus. Ces deux groupes d’enfants ont traversé le temps sans trop de mal et nous offrent encore leur beauté attendrissante.

À l’extérieur du château actuellement, une statue de la Vierge, au bout d’un champ, regarde vers l’église et le village, c’est « Notre Dame des Moissons » offerte par la famille Béjot le 5 juillet 1896 lors du baptême de leur fille Amélie.

Le parc

De superbes statues embellissaient les allées, des bosquets de verdure offraient aux promeneurs une intimité bucolique, des fleurs somptueuses et sans cesse renouvelées ornaient les jardins « à la française »….

Petit à petit et suivant le goût des propriétaires successifs, de profonds changements ont défiguré le parc somptueux, les jardins ont fait place à des bassins, des rocailles, des prairies…. 

 Il reste néanmoins, comme témoin des XVIIe et XVIIIe siècles, le magnifique escalier de pierre de 87 marches monumentales qui gravissent la colline et de grandes et belles allées.

Les bassins


Tout près du Château, façade sud,un charmant petit bassin est resté absolument intact depuis sa construction, entouré de ses bordures et de ses buis. Il s’agit du « Luxembourg ». Ce nom lui a été donné car le Maréchal de Luxembourg aimait beaucoup y amener ses jeunes conquêtes dans les dernières années de sa vie (mort en 1695).

  Surnommé le « tapissier » de Notre Dame ce duc bossu mais néanmoins batailleur, chef des armées pendant la campagne des Flandres, remporta un grand nombre de victoires et de drapeaux dont il tapissa Notre Dame. Ce petit bassin « Luxembourg » était entouré de charmilles garantissant l’intimité, elles ont disparu depuis mais pas le bassin ni son charmant jet d’eau, ni le souvenir de son illustre visiteur.
   Sur la façade nord, deux pièces d’eau remplacent une partie des jardins « à la française », ce sont la « rivière anglaise » et la « rivière noire ». Elles accueillent des poules d’eau, des canards, des oies, des cygnes et des hérons cendrés.
  Dans le premier palier du grand escalier prend place, depuis le début également, un agréable bassin « le Robinson » (40 mètres de long et 15 de large à peu près).
  En montant au sommet de la propriété on trouve le plus grand des bassins, « le Mississipi » (4000 m2), superbe pièce d’eau du début du XVIIIe siècle, surmonté d’un charmant petit pavillon octogonal.